Hier, lors de ma conférence à Canet

Hier, pendant ma conférence sur mon roman policier « Le rire des anges » aux Voiles Rouges à Canet, une femme s’est levée pour lire un extrait faisant écho aux évènements. J’étais très émue.

Extrait « Le rire des anges » page 239

« Il fallait vivre et ne pas s’enterrer dans un quotidien déprimant, ne pas mourir, ouvrir ses yeux, ses bras et son cœur, c’est plus simple à dire, qu’à faire ! Il est bien plus facile de haïr que d’aimer, la haine permet de fuir, de se replier, de se recroqueviller, d’être seule et de ne rien devoir à personne, nourrir la haine en son sein, c’est l’engendrer, la multiplier, lui donner de la force, c’est la négation de l’avenir. L’amour au contraire est contraignant, il oblige à se découvrir, à s’ouvrir, à aller vers les autres, à montrer ses fractures, ses travers et ses défaillances comme dans le miroir convexe »

Ils ont les kalachnikovs, nous ont a l’amour, les bougies et les fleurs.

Je vous aime

rire_couv

Laisser un commentaire